Ce mémoire a pour vocation de porter attention à la qualité des données patrimoniales de sociétés gestionnaires de réseaux sensibles. Pour cela, les données géoréférencés des réseaux souterrains de la société Enedis apparaissent comme une opportunité de pointer l’importance de cette qualité. Les exigences cartographiques imposées par le décret DT-DICT nécessite en effet le déploiement de nouvelles méthodes de géoréférencement pour les ouvrages enterrés, puisque La classe A introduite dans cette réglementation anti endommagement doit être garantie de manière massive à l’horizon 2019 en zone urbaine. Toutefois ces méthodes posent question sur la qualité de leurs résultats, au regard de toutes les limites planant sur elles. C’est notamment le cas pour celle qui constitue la principale méthode appliquée par Enedis dans le cas de ses réseaux en position très incertaine : la détection électromagnétique par injection directe. Cependant l’utilisation de cette dernière comme méthode de contrôle soulève l’opportunité de pouvoir étudier ses résultats, et de nous focaliser sur les causes des éventuels écarts non conformes à la classe A identifiés. Cela pourrait contribuer dans une certaine mesure à fiabiliser ces données qui sont ensuite intégrées à la cartographie grande échelle.