"Ce mémoire de Master 2 traite la question de l’intégration du dispositif collaboratif au sein d’un organisme public producteur de référence de la donnée géographique.
Etre producteur de données de référence, implique l’obligation de garantir, en phase de production comme de mise à jour, une donnée sûre sur laquelle les différents acteurs peuvent s’appuyer pour la prise de décision. Or, l’organisme chargé de la production de cette donnée n’est pas toujours apte à une acquisition et une maintenance autonomes de cette donnée. C’est ici qu’apparait l’intérêt de la co-production, ou la collaboration organisme-partenaires. C’est une relation qu’entretient l’organisme avec des partenaires pour qu’ils participent à la production, la mise à jour et l’enrichissement d’une base de données, sous son pilotage. Pour que cette collaboration se passe au mieux et garantit une production de données de référence, le dispositif collaboratif doit être bien pensé et adapté à la nature de la donnée en question. A l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière (IGN), ce processus collaboratif prend de plus en plus place, or, les outils existants ne sont pas performants, et sont trop technique au goût des contributeurs actuels. Pour un collaboratif réussi et maintenu à long terme, les partenaires pensent qu’il faudrait assurer un échange avec les contributeurs, sous forme de valorisation des contributions, ou encore en créant des espaces d’échange communautaire. Tout cela doit se faire sur une plateforme ergonomique et intuitive, tout en prenant en compte le profil de chaque contributeur. Il a été alors suggéré de vérifier les contributions à différents niveaux, afin de s’ouvrir au collaboratif tout en conservant le coté institutionnel pour lequel l’IGN est avantageuse. D’autre part, les agents IGN suggèrent de sortir de la relation client-fournisseur que leur institut s’est longtemps approprié, vers une relation gagnant-gagnant, tout en améliorant la communication."