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Titre
La gentrification des quartiers de gare du Grand Paris Express
Auteur(s)
Dianko Mamadou
Type
Mémoire M1
Date
12/09/2022
Défini par la loi n° 2010-597 du 3 juin 2010, comme « un projet urbain, sociale et économique
d’intérêt national qui vise à promouvoir le développement économique durable, solidaire et
créateur d’emplois de la région capitale » (Art. 1), le Grand Paris express est un grand projet
de réseau de transport public d’envergure nationale et internationale composé de quatre lignes
de métro automatique (15, 16, 17 et 18) disposées en rocades au-delà de Paris intra-muros,
ainsi que l’extension de la ligne 14 au nord et au sud qui seront connectées au réseau de
transport existant. Ce projet repose sur l’aménagement de 200 km de lignes automatiques et
68 gares.

Ce grand Projet d’aménagement urbain piloté par la société du Grand Paris, a pris une
dimension politique et socio-économique qui met en jeu de fortes inégalités sociales et
territoriales et fait courir le risque d’une gentrification de certains quartiers de gares du Grand
Paris Express. « La notion de gentrification apparaît initialement en 1963 dans les travaux de
la sociologue Ruth Glass qui étudie comment, à Londres, les habitants de milieux ouvriers
modestes des quartiers populaires sont remplacés par des représentants de classes aisées.
Forgée sur le mot gentry, la notion renvoie à la noblesse, catégorisation sociale peu évidente
à rendre en Français. » (GASQUET-CYRUS Médéric, 2021, p. 151-154).

Dans un tel projet aussi emblématique que grandiose, garantir une équité socio-économique et
territoriale n’est pas une mince affaire. Cette étude vise à mettre un coup de projecteur sur les
objectifs multi échelles fixés par la Société du Grand Paris, l’Etat et la Région Île-de-France
en matière d’aménagement, d’emplois, d’accès aux logements et surtout de lutte contre les
inégalités dans les quartiers de gare du Grand Paris Express.

Confidentiel