La crue de la Seine de 1910 a marqué les esprits et son retour est inévitable. La Seine débordera à nouveau de son lit mais reste à savoir à quel moment. Ce que l’on peut estimer, en revanche, ce sont les dommages qu’elle provoquera. Dans une société qui a beaucoup évolué, la vulnérabilité du territoire francilien s’est accentuée et les dégâts en seront plus graves qu’il y a un peu plus d’un siècle. Risque naturel le plus fréquent, les évènements concernant les inondations de crues rapides ou lentes nous rappellent que la possibilité d’un tel phénomène dans la région Ile-de-France n’est jamais très loin. A l’échelle du département des Yvelines, le service départemental d’incendie et de secours est exposé régulièrement aux risques, notamment à celui de l’inondation. La survenue d’une crue majeure engendrerait une succession de dysfonctionnements, perturbant ainsi son fonctionnement opérationnel. Aujourd’hui, conscient du risque encouru sur son territoire et dans sa propre organisation, il tente de se tenir prêt pour la « crue du siècle ». De nombreuses questions subsistent alors : Quelles ressources seront les plus vulnérables au sein du SDIS ainsi que sur le département des Yvelines ? Quels sont les moyens à déplacer ou à réorganiser ? En quoi cela porterait-il atteinte aux missions du SDIS ? Et quelles sont les solutions à apporter afin d’en assurer la continuité ? L’application d’un plan de vulnérabilité semble une solution quant à cette problématique. La méthode proposée au fil de ce mémoire apporte un début de réponse aux interrogations face à la vulnérabilité de l’échelon départemental. Elle propose un outil participant à l’identification du risque inondation d’une part, et à l’anticipation ainsi que la gestion des effets de ce risque sur le service et son environnement, d’autre part.