La région Ile-de-France est donc le parfait exemple d’un territoire où espaces urbains, naturels et ruraux doivent cohabiter dans un esprit de développement et de préservation des espaces. L’utilisation du parc naturel régional comme outil de préservation des territoires s’est fortement développé depuis la création du premier PNR francilien en 1985 (PNR Haute Vallée de Chevreuse). Mais la question des relations entre espaces urbains et ruraux n’en est pas pour autant résolue. En effet, si les Parcs ont pour objectifs la préservation et le développement économique des territoires qu’ils recouvrent, rien ne garanti que leur création favorise et relance les relations, souvent conflictuelles par nature, entre les espaces urbains et ruraux.
L’étude des relations entre un Parc naturel régional périurbain et ses villes-portes peut alors être l’occasion de voir l’évolution des relations entre ces territoires et de déterminer l’impact de la création d’un Parc naturel régional dans un contexte de périurbanisation croissante. Le cas du Vexin français semble tout trouvé quand on sait que c’est la ville nouvelle de Cergy-Pontoise et ses projets d’extension qui ont conduit à sa création. Alors que la question commence à être traitée par les principaux acteurs de ces relations il peut être intéressant de se demander comment évoluent les relations entre le Parc naturel régional du Vexin français et ses villes portes dans un contexte de périurbanisation croissante des espaces franciliens.
Dans un premier temps les principes de la périurbanisation seront repris et appliqués au Parc naturel régional du Vexin français. Les relations entre le Parc et ses villes portes seront ensuite étudiées afin d’en déterminer les caractéristiques et les enjeux tandis qu’une dernière partie tentera d’émettre des hypothèses sur l’avenir du Parc dans ce contexte de périurbanisation ainsi que le rôle de ses relations avec les espaces urbains qui l’entourent.
