La tendance globale est à l’augmentation de la température moyenne et à l’intensification des événements extrêmes, l'Île-de-France ne sera pas épargnée. Les projections du GIEC prévoient des étés plus chauds aux vagues de chaleur plus longues, ainsi que des hivers plus doux aux jours de gel moins importants. Dans ce contexte, les stratégies de gestion patrimoniale doivent être repensées.
De par sa composition et l’origine de son eau, le réseau du SEDIF est vulnérable aux variations de température de l’air. Les étés plus chauds, aux vagues de chaleur plus importantes entraîneront une légère recrudescence des incidents. Cependant, les hivers représentant aujourd’hui les épisodes de casse majeurs du réseau auront un impact moindre. L’abandon progressif des matériaux les plus vulnérables pourrait équilibrer la balance. Aussi, la mise en place d’une gestion patrimoniale adaptée à ces enjeux nouveaux passera nécessairement par l'utilisation de données fiables.