Ce mémoire est avant tout une nouvelle expérience, nouvelle puisqu’elle illustre l'’ouverture de la cartographie sur un champ qu’elle n’avait encore jamais exploré, à savoir celui du lien entre les cinémas et leur ville. Incontestablement ce mémoire s’inscrit donc dans une démarche de recherche. Une démarche qui s’avère double puisque, certes, le géomaticien doit concevoir les formes que la cartographie devra prendre pour représenter ce lien, mais il devra aussi au préalable l’identifier. D’où la nécessité d’une réflexion analytique dont les hypothèses auront pour but de connaître les facteurs qui font l’existence du lien.
Cette initiative de vouloir représenter le lien entre les cinémas et la ville, par la cartographie, n’aurait sans doute jamais vu le jour sans la volonté de la Cinémathèque de Grenoble. Jusqu’à présent les grandes instances du cinéma, comme par exemple le CNC, se sont souvent lancées dans des entreprises de cartographie, mais qui étaient liées à des thématiques plus générales, comme celle de la géographie des cinémas.
Quoi de plus approprié donc qu’'une cinémathèque rattachée à un espace propre qu’est celui de sa ville, comme c’est le cas avec la cinémathèque de Grenoble, pour faire une proposition
plus approfondie de la cartographie du lien escompté.
Cette initiative de la cinémathèque ne doit cependant pas faire omettre qu'’il s'’agit dans le fond d’une mission de stage. Des orientations ont été imposées, restreignant ainsi les possibilités de démontrer d’autres formes du lien entre les cinémas et la ville. Le but de ce mémoire étant d’explorer l’ensemble des possibilités cartographiques pouvant illustrer le
lien, un travail personnel de recherche s’est donc engagé en parallèle de celui effectué à la cinémathèque. Ce travail étant dans le fond la garantie que la cartographie, à travers ma
personne, aura essayé durant ces quelques mois d'’explorer ce qui pouvait l’'être du lien ville- cinémas.