La prise en compte de l’effondrement de la biodiversité a engendré la mise en place de multiples actions dans le but d’enrayer cette crise de la biodiversité. Pour les aménageurs, les plans d’actions passent par la multiplication d’espaces verts et de connexions entre ces espaces avec notamment la création de parcs urbains là où les espaces de natures sont en déficit. Les parcs urbains sont par définition intégrés à l’espace urbain et permettent aux citadins de profiter d’un cadre de verdure et de tisser des liens avec la nature. Ainsi, les usages dans les parcs sont nombreux et il s’agit de les identifier afin de déterminer ce qui les conditionne. Dans ce mémoire, nous tenterons donc de définir ce qu’est un parc urbain et de comprendre la complexe articulation entre les parcs et leurs usages, l’espace urbain dans lequel il est intégré et les personnes qui y vivent. A travers l’analyse d’une enquête par questionnaire sur internet, nous nous focaliserons sur deux terrains d’étude : le parc du domaine départemental de Sceaux et le parc André-Malraux à Nanterre. Nous verrons que sur ces territoires le profil des usagers des parcs ainsi que le tissu urbain et le dynamisme socio-économique sont très distincts ce qui engendre une modification des pratiques des individus dans la société et un changement dans les usages du parc urbain. Nous verrons que la biodiversité et l’environnement verdoyant ne sont peut-être plus les principales préoccupations des usagers lors de leur déplacement dans le parc urbain puisque la proximité, la praticité et l’attractivité sont des critères de choix de plus en plus importants pour eux. Enfin, nous verrons que les usages sont davantage tournés vers les loisirs et la sociabilité plutôt que vers l’appréciation, la contemplation et l’apprentissage de la biodiversité.