Le terme de réseau de chaleur est couramment utilisé pour désigner ce type de chauffage car à la différence des systèmes de chauffages alimentant un seul bâtiment, les réseaux de chauffage urbain (RCU) présentent l’ensemble des caractéristiques d’un réseau, c’est-à-dire un ensemble de points interconnectés par des liens qui entretiennent des échanges mutuels : les flux. Il existe une multitude de réseaux parmi lesquels nous pouvons citer les réseaux de télécommunication permettant d’échanger des informations, les réseaux de transport permettant de se déplacer, les réseaux d’eau potable ou d’assainissement permettant la fourniture d’eau potable et l’évacuation des eaux usées ou encore les réseaux de gestion des déchets. L’ensemble de ces réseaux sont désignés par le terme de réseau technique, cela correspond aux réseaux permettant de fournir un service à un ensemble d’individu.
Si la mairie de la commune de Créteil et les collectivités territoriales de façon générale ont placer les réseaux de chaleur au centre de leur action concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre et le développement des énergies renouvelables, cela s’explique par le fait qu’aujourd’hui que la consommation de chauffage et d’eau chaude sanitaire représente à elle seule plus de 80 % de la consommation énergétique totale en 2012 selon le Préfet de la Région Ile-de-France. Le développement des réseaux de chaleur serait donc un moyen d’assurer la fourniture de la population communale de plus en plus importante à partir d’énergies renouvelables et donc de réduire considérablement les émissions de GES. Cependant, comme pour l’ensemble des réseaux techniques, le développement des réseaux de chaleur nécessite d’importants investissements économiques en raison des travaux qu’il est nécessaire de réaliser pour raccorder des bâtiments à un réseau de chaleur urbain.